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40 % des Français qui utilisent des services de rencontres recherchent leur future conquête en ligne avant le premier rendez-vous

Une étude d’Avast révèle que de nombreuses personnes essaient d’en apprendre davantage sur leur compatibilité et de vérifier la sincérité de la personne

Une étude d’Avast révèle que de nombreuses personnes essaient d’en apprendre davantage sur leur compatibilité et de vérifier la sincérité de la personne


Paris, France, le 11 février 2021 – À l’approche de la Saint-Valentin, et alors que de plus en plus de personnes se tournent vers les sites de rencontres en ligne en raison des restrictions imposées par le couvre-feu, Avast (LSE:AVST), leader mondial des produits de sécurité et de la confidentialité en ligne, a mené une enquête* pour comprendre comment les utilisateurs français se préparent avant de rencontrer leurs « matchs » numériques pour la première fois dans le monde réel. 

L’enquête, réalisée auprès de plus de 2 900 utilisateurs d’Avast dans l’hexagone, révèle que deux Français sur cinq (40 %) utilisant des applications ou des sites de rencontres en ligne ont cherché (sur Google ou les réseaux sociaux) une personne avec laquelle elles ont « matché » sur une application de rencontres. 38 % d’entre elles ont finalement renoncé à rencontrer la personne en raison de ce qu’elles avaient découvert en ligne, ou parce qu’elles n’avaient rien trouvé.

Les raisons pour lesquelles les utilisateurs de sites de rencontres en ligne en France ont effectué des recherches au sujet de la personne qu’ils prévoyaient de rencontrer sont diverses : ils voulaient en savoir plus sur leur futur « date » (56 %), vérifier que la personne était bien réelle (52 %), vérifier que ce que leur conquête leur avait dit sur elle-même était bien vrai (31 %) et voir comment cette personne se comportait sur les réseaux sociaux (26 %). 

La majorité de ces Français ont réalisé leurs recherches sur une plateforme de réseau social comme Facebook, Instagram ou Tik Tok (72 %), ou sur des moteurs de recherche comme Google et Bing (52 %). Près de un sur cinq (18 %) est allé plus loin et a consulté un réseau social professionnel, tel que LinkedIn, et un français sur quatre (25 %) a effectué une recherche d’image inversée en utilisant la photo de profil de la personne sur la plateforme de rencontres.

Quelles sont les autres mesures de sécurité mises en place par les Français qui pratiquent les rencontres en ligne ?

Lorsqu’ils rencontrent quelqu’un pour la première fois pour un rendez-vous en tête à tête :

  • 48 % des Français s’assurent que le lieu de rencontre est un lieu public ;
  • 27 % informent un ami ou un membre de la famille de leur rendez-vous ou leur communiquent le lieu de rencontre ;
  • 38 % fixent le lieu de rencontre à un endroit qu’ils connaissent bien.

En moyenne, les femmes sont 15 % plus enclines à prendre ces mesures de sécurité que les hommes.

« En cette période de pandémie où nous sommes plus nombreux à tout faire en ligne, les rencontres ne font pas exception, analyse Petra Moravcova, experte en sécurité des particuliers chez Avast. Avec les restrictions imposées par le confinement, rencontrer de nouvelles personnes est devenu un véritable casse-tête. Dans le cadre des rencontres en ligne, nous devons finalement révéler de nombreuses informations personnelles à nos rendez-vous potentiels (ainsi qu’au fournisseur du service de rencontre). Quelles données nous décidons de partager, et la manière dont nous nous y prenons, est essentielle pour maintenir à la fois la sécurité de nos informations personnelles et notre sécurité physique, tant vis-à-vis du fournisseur et des personnes que nous matchons. De même, lorsqu’ils rencontrent physiquement quelqu’un pour la première fois, il est remarquable de constater que les Français appliquent des mesures de sécurité éprouvées, telles que se retrouver dans des lieux publics ou partager les informations avec un ami ou un membre de la famille avant le rendez-vous. »

Les conséquences de cette recherche

Près de quatre Français sur dix qui ont effectué des recherches à propos de leur rendez-vous ont finalement renoncé à rencontrer la personne en raison de ce qu’elles avaient découvert en ligne ou parce qu’elles n’avaient rien trouvé du tout, tandis que les autres ont été motivées par ce qu’elles avaient appris. 47 % ont décidé de poursuivre leur discussion en ligne et 42 % de continuer à voir cette personne.

Une personne sur deux (53 %) a même fini par entretenir une relation de plus longue durée (de 2 mois ou plus) avec la personne recherchée, et 10 % ont fini par se marier ou avoir des enfants avec cette personne. Selon Petra Moravcova, « cela pourrait être le résultat d'une confiance accrue dans la pertinence du match alimenté par les algorithmes de correspondance des plateformes de rencontres, des informations fournies sur le profil de la personne et de la recherche supplémentaire effectuée sur son empreinte numérique, qui fournit des sujets communs à discuter dans le rendez-vous. »

Rechercher ou ne pas rechercher ?

« Le fait de procéder ou non à des recherches au sujet d’une personne avant un rendez-vous est une décision personnelle, et il est important qu’elle soit prise dans le respect de la vie privée de la personne et en s’en tenant aux informations publiques disponibles en ligne, ajoute Petra Moravcova. Il n’est pas surprenant que les gens soient curieux et recherchent des informations avant le premier rendez-vous. Cela nous rappelle que tout ce que vous partagez en ligne est le reflet de votre identité, et que les gens doivent être attentifs à la façon dont ils se présentent en ligne. »

Parmi les Français qui n’ont pas fait de recherche à propos de leur « match » en ligne, 18 % ont déclaré ne jamais l’avoir fait parce qu’ils n’avaient pas assez d’informations pour effectuer une recherche. En outre, 33 % n’ont jamais jugé nécessaire de le faire, 43 % préfèrent ne pas juger les individus en fonction de ce qu’ils peuvent trouver en ligne et préfèrent d’abord les rencontrer en personne, et 20 % ne pensent pas que cela soit éthique.

*L’enquête s’est déroulée du 1er janvier au 2 février 2021. Elle a été réalisée en ligne auprès de 2 984 utilisateurs d’Avast en France, âgés de 18 à 85 ans.