Prague, République tchèque, le 2 septembre 2021 – Avast (LSE : AVST), un leader mondial de la sécurité numérique et de la confidentialité, révèle dans une étude que près de neuf Français sur dix déclarent qu'Internet est important dans leur vie (86%) ; cependant, les niveaux de confiance en ligne diminuent avec l'âge : ce manque de confiance conduit à une baisse du temps passé en ligne. Ces éléments sont extraits d'une étude mondiale sur la citoyenneté numérique, menée avec YouGov et Forsa sur les tendances mondiales en matière de citoyenneté numérique.
En dehors des activités professionnelles, l'étude montre que les Français âgés de 18 à 24 ans sont ceux qui passent le plus de temps en ligne avec 47% d’entre eux (51% dans le monde) surfant plus de trois heures par jour sur Internet, en comparaison directe avec seulement 23% des 55-64 ans (dans le monde 31%) et 24% des plus de 65 ans (dans le monde 30%). Les résultats indiquent une corrélation directe entre ce temps passé en ligne et la confiance en ligne : 59% des personnes interrogées se disent confiantes en ligne (70% dans le monde) mais cette confiance diminue avec chaque groupe d'âge et tombe à seulement 49% des plus de 65 ans (59% dans le monde).
Paradoxalement, ce sont les tâches relativement simples qui engendrent le plus de difficultés pour les consommateurs ; les trois principaux problèmes identifiés par les personnes sondées sont :
Au niveau mondial, les trois premiers problèmes évoqués sont :
« Il est plutôt positif d’observer des niveaux de confiance en ligne aussi élevés » déclare Jaya Baloo, Responsable de la sécurité des informations chez Avast. «Cependant, nous ne pouvons pas ignorer les différents niveaux de confiance en fonction de la population et nous devons nous préoccuper des générations plus âgées lorsqu'il s'agit d'éducation numérique. En tant qu'acteur majeur de cette industrie, nous devons être des facilitateurs pour les citoyens numériques potentiellement vulnérables, et le partage des connaissances en ligne doit être un sujet de conversation de famille. Les jeunes générations en particulier ont joué un rôle essentiel en aidant leurs parents et grands-parents à naviguer sur Internet, ce que confirme notre étude. »
La majorité des Français (66%, contre 56% dans le monde) qui ne se sentent pas confiants sur Internet déplorent cette situation, et 82% (contre 69% dans le monde) admettent avoir l’impression d’être un fardeau lorsqu’ils demandent de l'aide. Un ressenti injustifié puisque la plupart des aidants en France expriment des sentiments positifs tels que l’impression de sentir utile (60%), d’être fiers (24%) et valorisés (22%).
Plus d’un tiers de la génération plus âgée (39% des 55+ et 40% des 65+) admet vouloir obtenir de l’aide de la part des membres plus jeunes de leur famille pour leurs activités en ligne. En effet, les plus jeunes sont les plus sollicités pour ce soutien numérique : 43% des personnes interrogées affirment aider leurs parents (contre 51% dans le monde), et seulement 16% (contre 25% dans le monde) ont dû aider leurs enfants.
Cette entraide intergénérationnelle est en lien avec les inquiétudes exprimées par les Français quant à la manière dont leurs parents naviguent sur Internet : 23% (contre 34% dans le monde) expriment une inquiétude certaine pour leurs parents, et 27% s'inquiètent pour leurs grands-parents (contre 46% dans le monde).
Si les Français sont préoccupés par leur propre sécurité en ligne (40% sont légèrement inquiets et 36% sont très inquiets), ce niveau augmente lorsqu'ils pensent à leurs parents ou grands-parents. En effet, que ce soit avant ou pendant la pandémie de Covid-19, 71 % des Français se disaient plus ou moins inquiets pour la sécurité/confidentialité numérique de leurs parents (contre 74% dans le monde avant la pandémie, et 77% pendant).
Vis à vis de leurs grands-parents, 75% des Français se disaient inquiets avant et pendant la pandémie (contre 76% avant et 77% pendant la pandémie au niveau mondial).
Pour 36% des répondants, l'usurpation d'identité arrive en tête quel que soit l’âge, suivie de près par la crainte des virus informatiques et cyberattaques (29%) et enfin le vol de mot de passe et le piratage des boites e-mails et réseaux sociaux (27%). Fait intéressant, l’ordre de ces préoccupations diffère lorsque les individus sont interrogés sur les risques auxquels sont confrontés leurs parents. Ainsi, ils craignent en priorité que leurs parents soient victimes d'un faux site Web (37%) ou encore qu’ils soient victimes d’usurpation d'identité telle que l’utilisation abusive de leurs données personnelles en ligne, entraînant par exemple une utilisation abusive de leur carte de crédit (32%).
Ces préoccupations freinent de nombreuses personnes dans leur activité en ligne (opérations bancaires, réseaux sociaux, etc.) : 65% des Français interrogés affirment avoir déjà evité d’effectuer une activité sur Internet (chiffre identique dans le monde) par peur de failles de sécurité et de problèmes de confidentialité - un choix un peu plus élevé chez les femmes (68% contre 62% des hommes) et le plus élevé chez les 18-24 ans (74%).
Les principales activités que les Français évitent sont :
Dans l'ensemble, 30% des Français estiment qu'ils n’ont pas suffisamment de connaissances en matière de protection en ligne (contre 27% dans le monde). Ce pourcentage est le plus élevé parmi les 35-44 ans (32%), suivi par les plus de 65 ans (31%)
Pour se protéger en ligne, les personnes interrogées ont déclaré utiliser :
Les personnes ne disposant pas d’antivirus sont 12% à admettre ne pas savoir de quoi il s'agit (contre 18% dans le monde) et 23% ne savent pas comment l'installer (même chiffre au niveau monde).
Avast a mené une enquête auprès de 16 147 utilisateurs en ligne dans 17 pays à travers le monde. Avast a commandé l'étude à l'institut de recherche YouGov (qui l’a menée du 15 au 27 juin 2021) en Argentine, en Australie, au Brésil, en République tchèque, en France, en Inde, au Japon, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, en Russie, en Slovaquie, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis, et à l'institut de recherche Forsa en Autriche, en Allemagne et en Suisse. L'étude a été menée auprès de plus de 1 000 personnes dans chaque pays, à l'exception de l'Autriche et de la Suisse, où Forsa a interrogé plus de 500 personnes. Les points de données mondiaux de ce rapport couvrent les résultats de tous les pays, à l'exception des marchés germanophones.